Une statue de bouddha de 25 mètres de haut est à l’extérieur du monastère, ce qui est assez rare et elle domine l’ensemble. Très belle vue sur la région. Discussion avec une laddakhi habitant Paris : elle m’apprend que le 6 juillet, c’est l’anniversaire du Daïla Lama et que le mois de juin est un mois de prières. D’où beaucoup de touristes tibétains.
Souper resto Zimkhong Holiday.
Lever 6h
7h10 : le bus passe devant le guesthouse pour rejoindre son terminus au bout du village. Nous montons dedans, heureusement, car à 7h30 le bus est plein pour aller à Leh.
deux heures de routes sinueuses de montagnes et parfois de lignes droites pour arriver à Leh, située à 3505 m d’altitude. Nous retrouvons le stress de la ville et son trafic incessant. Taxi jusqu’au panneau du guesthouse Ti-Sei, ensuite nous devons parcourir un dédale de ruelles pour y arriver. Nous avons chacun notre chambre. Dans la nôtre, nous avons un petit salon avec vue sur le potager. Douches et wc communs.
Nous décidons d’aller réserver notre permis pour accéder à la région de la Nubra. Beaucoup de tergiversations, de temps perdu, d’espoirs et de désillusions. Depuis le 1er juin, il y a une circulaire qui impose la présence d’un guide, même pour ceux qui comme, nous voyagent en individuels. Semble t’il que l’année passée, 2 allemandes ont été trop loin et ont photographié des sites militaires.
Coût de ce guide : minimum 700 roupies par jour !
Comme il était prévu 4 jours dans la Nubra, cela revient cher.
Nous sommes terriblement déçus. Vraiment pas de chance, quelques jours plus tôt et ….
Balade dans le vieux quartier par un dédale de ruelles et de maisons et dans Main Bazar road bordée de nombreux commerces où nous achetons quelques souvenirs.
Nous allons boire un verre à une terrasse au 1er étage. La bière nous est servie cachée dans des verres entourés de serviettes. Quelle hypocrisie !
Souper resto « Dreamland » où nous mangeons enfin de la viande (poulet et mouton) : un vrai festin.
LEH
Lever tard. Petit déjeuner à la terrasse-jardin du guesthouse. Il fait très beau.
Balade dans la ville de Leh. Nous montons au gompa de Namgyal Tsemo (1430) d’où nous avons un superbe point de vue sur la ville et son décor de déserts et de montagnes, mais aussi vue sur son aéroport et sur ses casernes militaires. Nous ne sommes pas loin des
frontières sensibles avec le Pakistan et la Chine. Nous rejoignons par un sentier abrupt le
palais de Leh (17è siècle) en pleine réfection que nous ne visitons pas.
frontières sensibles avec le Pakistan et la Chine. Nous rejoignons par un sentier abrupt le
palais de Leh (17è siècle) en pleine réfection que nous ne visitons pas.
Après avoir mangé une soupe, nous regagnons notre guest-house Ti-Sei où nous écrivons nos cartes postales dans la cour intérieure du guesthouse.
Balade dans le vieux quartier, à la recherche de moulins à prières pour Serge, de couteaux pour Christian et de foulards en pashmina (laine de chèvre) pour moi.
Souper avec viandes au resto Dreamland.
22h au lit.
6h30 : debout. Petit déjeuner dans la cour du guesthouse.
8h : rendez-vous à la station des taxis.
Nous prenons un taxi pour la journée et faisons le tour des monastères des villages avoisinants : Shay Palace, Thiksey, Stakna, Hémis, Matho.
Après 20 km, nous voilà arrivés à Shay Palace et son monastère. Un moine solitaire fait son punja en face de la statue de bouddha Sakyamuni en cuivre plaqué or de 12 m de haut. Le palais adjacent au monastère est abandonné et Serge nous fait une belle frayeur en s’y perdant.
500 mètres plus loin : Thiksey Gompa (3400 m) qui comprend dix temples. Le premier temple est en pleine rénovation et est plus riche plus décoré, un peu trop neuf (date de 1980). Le temple suivant est beaucoup plus ancien et plus authentique. Dans la 2ème pièce, des dessins muraux plutôt étranges, d’animaux tonka ?
Un autre temple est le temple de la protection Gonkhang avec de nombreuses peintures d’animaux aux murs (yaks, oiseaux, …) et une statue masquée aux 16 bras le tout dans une pièce assez sombre. Dans un temple séparé, on accède dans une pièce au niveau de l’énorme visage doré et éclairé d’un sourire d’un bouddha Maitreya haut comme 2 étages.
Sur le toit du gompa, 2 moines se préparent à annoncer le pûjâ en soufflant dans leurs 2 trompettes djeling. Et quand ils s’arrêtent, l’écho des montagnes leur répond.
Du toit, nous avons une superbe vue sur les vallées et les villages avoisinants.
11 h : spécial pûjâ dans le vieux gompa, mais c’est l’usine, c’est plein de touristes (italiens) qui ne s’intéressent pas du tout aux chants des moines. C’est décevant.
2 ou 3 km plus loin, en passant un pont en bois et en gravissant la montagne, nous arrivons à Stakna, autre monastère, autre punja. Là peu de touristes, mais c’est un vrai orchestre qui joue, parfois de façon un peu cacophonique ! Superbe ! Le gompa de Stakna, qui veut dire « nez du tigre » est installé dans un cadre spectaculaire sur la rive de l’Indus.
Nous rejoignons le monastère de Hémis situé au creux d’une montagne et appelé Chang-Chb-Sam-Ling (lieu solitaire de la personne compatissante). Le chemin est beau, mais le monastère, bien que réputé et visité, et plus cher que les autres, est sans charme et sans intérêt à l’intérieur. Nous n’y restons que 10 minutes. Décevant.
Et nous voilà repartis dans la direction de Leh. En chemin, nous faisons un détour pour aller voir le gompa Matho, simple monastère du 16e siècle, situé dans une vallée.
Dans celui-ci, il y a une cellule de méditation, uniquement visitable par les hommes.
Dans celui-ci, il y a une cellule de méditation, uniquement visitable par les hommes.
Nombreux masques dans un des temples.
Retour à Leh où nous réservons un taxi pour demain pour rejoindre Manali en 3 jours.
Serge n’a pas trouvé de médecin « amshi » pour ses migraines.
Souper resto Summer Harvest, meilleur que celui d’hier.
LEH – MANALI EN 3 JOURS
Petit déjeuner dans la cour.
8h30 : notre jeep taxi Toyota nous attend pour nous emmener à Manali en 3 jours et effectuer la cordillière des Indes. Nous reprenons la route des monastères d’hier, puis le paysage devient brut et sauvage. Nous quittons la vallée verdoyante de l’Indus et montons dans la montagne pour rejoindre les neiges du Tagland-La, la 2ème route carrossable la plus élevée au monde (5328 m). Pendant une grande partie du trajet, les seuls êtres humains que nous croisons sont des militaires, des femmes nomades khampas tissant la laine (pendant que le mari dort) et des ouvriers recouverts de foulards réparant et goudronnant la route. Nous traversons les Morey Plains, bande de terre coincée entre 2 collines basses où nous croisons des nomades Khampa.
Dîner (soupe) sous une yourte (tente mongole).
L’état de la route est si dégradé que nous devons nous tenir pour ne pas se cogner partout. Mais le paysage est magnifique surtout vers la fin, avec cette rivière bleue Tsarap que nous longeons pendant quelques kilomètres et ces interminables épingles à cheveux.
Tout à coup des travaux sur un pont bloquent la circulation, tout le monde est à l’arrêt dans les 2 sens. Du goudron tombe dans la rivière et pollue cette eau claire.
Un peu avant Sarchu, nous quittons le Ladakh et l’état de Jammu & Cachemire pour l’état du Himalchal Pradesh. C’est aussi le check point et son tax free alcoolique (bières)
18h : nous arrivons au camping Himalayan Tourist camp de Sarchu, situé à 4253 mètres. Nous logeons dans une tente équipée de 3 lits de camps. Heureusement qu’il y a des couettes en suffisance.
Nous avons fait 250 km en +/- 9h30 de route.
Pour souper : riz + légumes dans la cuisine du camping.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire